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 La haine sous le niqab

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caius
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MessageSujet: La haine sous le niqab   La haine sous le niqab Icon_minitimeJeu 17 Juil - 11:49

Symposium : La haine sous le Niqab

Par Jamie Glazov

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FrontPageMagazine.com | Vendredi 25 avril 2008

A quelles impulsions répond le désir de couvrir une femme d’un drap noir enveloppant tout son corps avec juste une petite ouverture pour les yeux ? Pour en débattre avec nous aujourd’hui, Frontpage Symposium a rassemblé un distingué aréopage. Nos invités sont :

Nonie Darwish : auteur et fondatrice de ArabsForIsrael.com. Fille d’un officier de haut rang de l’armée égyptienne, elle a grandi au Caire et à Gaza. Elle donne maintenant des conférences dans tout le pays à des organisations civiques, des universités, des églises et des synagogues. Elle est l’auteur de Now They Call Me Infidel: Why I Renounced Jihad for America, Israel, and the War on Terror.
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Brigitte Gabriel : journaliste et productrice d’émissions d’information, elle a commencé sa carrière en devenant l’un des piliers de World News, une émission d’information du soir diffusée à travers le Moyen Orient pour laquelle elle analysait les évènements du Moyen Orient. En tant qu’experte du terrorisme et que fondatrice de l’ONG AmericanCongressforTruth.com, Brigitte voyage beaucoup et prend régulièrement la parole sur les sujets lies au Moyen Orient. Elle est l’auteur de Because They Hate: A Survivor of Islamic Terror Warns America.
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Dr Nancy Kobrin, psychanalyste, arabisante et experte du contre-terrorisme.
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David Gutmann, professeur émérite de Psychologie et de Sciences du Comportement à la Northwestern University Medical School de Chicago.
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Abul Kasem, ex-musulman et auteur de centaines d’articles et de plusieurs livres sur l’Islam dont Women in Islam. Il a contribué aux ouvrages collectifs Leaving Islam – Apostates Speak Out et Beyond Jihad: Critical Views From Inside Islam.
[Pas de photos pour raisons de sécurité]

et

Phyllis Chesler, professeur émérite de Psychologie et d’Études féminines à la City University de New York, psychothérapeute et auteur de treize livres dont : Women and Madness, The New Anti-Semitism et The Death of Feminism dans lesquels elle décrit comment l’apartheid sexuel islamique s’est propagé en Occident. Elle a décrit par écrit pour Frontpage Magazine sa captivité en Afghanistan. Elle tient un blog et peut être contactée via son site web : www.phyllis-chesler.com.
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FP : Dr Nancy Kobrin, Abul Kasem, Nonie Darwish, Brigitte Gabriel, Dr David Gutmann et Dr Phyllis Chesler, bienvenue au Symposium Frontpage.

Nous nous sommes réunis ici aujourd’hui pour discuter du Niqab, le vêtement noir des femmes musulmanes couvrant le corps de la tête aux pieds, avec juste une mince ouverture pour les yeux. Nous voyons de plus en plus de Niqabs dans nombre de nos cités occidentales.

J’aimerais débattre des aspects psychologiques du Niqab. Pourquoi une culture veut-elle ainsi couvrir les femmes de la tête aux pieds ? Un élément est la haine (et la haine d’eux-mêmes) que les hommes derrière cette idéologie éprouvent au point d’essayer de chasser de leur vue et de leur esprit le genre féminin. Mais un autre élément est aussi ces femmes qui le portent volontairement (et ce n’est pas le cas d’un grand nombre bien-sûr). Leur psychologie est aussi très intéressante quant à la manière dont ils considèrent les femmes non voilées. Il s’agit d’une forme de discrimination dont on ne débat presque jamais dans notre société.

Il est extrêmement fascinant, et déplaisant, de voir comment notre culture bride ce débat. La gauche nous serine sans-cesse que nous devons être tolérants envers les femmes musulmanes qui veulent porter le voile. Mais la vraie question est celle des femmes musulmanes qui ne veulent pas porter le voile et qui sont en butte à la violence et à la discrimination au sein de leurs propres communautés et familles si elles ne le portent pas ! Quand la gauche s’en indigne-t-elle ? Quand la gauche défend-t-elle ces musulmanes ? Et dans nos sociétés, ces hommes et femmes musulmans qui insultent et regardent de travers les musulmanes et non musulmanes qui ne se voilent pas? Où sont les cours de sensibilisation que la gauche devrait mettre en place pour eux si elle croit réellement au multiculturalisme et à la tolérance?

Dr Kobrin, commençons par vous. Quelle serait votre première remarque sur le Niqab – du point de vue de certains des thèmes que j’ai présentés – pour lancer notre discussion?

Kobrin: Merci Jamie. Je suis très honorée de participer à une discussion d’un tel intérêt et ravie que FP lui ait consacré un espace.

Le débat sur le voile, le niqab est complexe : il peut être appréhendé de plusieurs points de vue distincts – religieux, culturel, psychologique et même linguistique.

Les mots, niqaab (sing.) et nuqub (pl.) dans leur racine Arabe signifient porter, percer, faire un trou. Le caractère sexuel de la racine de ce mot semble évident. En Hébreu et en Araméen la même racine existe. En Hébreu moderne il y a le mot nikBA, qui signifie « tunnel » et plus important, le propre mot pour « femelle », nekeVA dérive de cette racine. Pourtant de nos jours, il n’existe pas de phénomène de voile qui soit comparable même de loin à ce qui se passe dans la Oumma globale.

Pourquoi ai-je commencé par cette comparaison? Le contraste illustre comment deux peuples sémites ont divergé dans leurs coutumes et leurs pratiques tout en ayant tant de points communs linguistiques et culturels. L’un s’est modernisé tandis que l’autre a continué à stagner. La culture arabo-musulmane reste une culture de la honte et de l’honneur. Celui qui est honteux se cachera toujours mais de différentes manières. En l’espèce, le male a tellement honte d’être né d’une femme et d’avoir été dépendant d’elle qu’il doit ensuite la renier.

Le voile est un moyen de contrôle/domination lié à la soumission et à l’asservissement de la femme. Le foulard est le premier pas sur la pente savonneuse de l’asservissement qui mène à la burqa et/ou au niqab. C’est une culture si réprimée sexuellement que les hommes bâchent la femme pour éviter d’être troublés sexuellement par son essence. Quand ils y sont exposés, ils se sentent non seulement très excités mais menacés et vulnérables, un état d’esprit intolérable en Islam sauf en présence d’Allah. (communication personnelle, J. Lachkar)

Il est déroutant de penser qu’il existe des musulmanes fondamentalistes qui exigent d’avoir le droit de porter le niqab et sont parfois plus djihadistes que les hommes. Peut-être certaines de ces femmes ont elles l’illusion d’être protégées par le voile et compensent-elles leur statut inférieur par cette bravade agressive.

Mais pourquoi ? On peut spéculer sur le fait que la haine intériorisée du male envers la femelle conduit chez cette dernière à la haine de soi et à la dissociation (NDLR : réaction de se couper du stress infligé, de même que de la gamme d’émotions pénibles qui en découlent, en allant se réfugier dans un monde de fantaisie). Cela déconnecte ces femmes d’une vision plus saine d’elles-mêmes. Leur bravade agressive masque leur profonde humiliation et leur terreur.

Mais quelles sont les terreurs de ces femmes ? Mon sentiment est que c’est plutôt simple mais mortellement grave – elles sont terrorisées à l’idée d’être assassinées par leur proches parce qu’elles vivent sous une menace de mort. Pour maîtriser cette pénible situation, elles adoptent le code vestimentaire dans un esprit de revanche.

Mettre le niqab c’est comme se couper un doigt en offrande aux dieux. Elles le font dans l’espoir d’apaiser la fureur meurtrière masculine. Le niqab est un message non verbal d’une culture coupée de la vie, du sens même de la vie et qui en a peur.

FP: Brigitte Gabriel?

Gabriel: La tragédie de l’enveloppement de la femme dans le Niqab est l’effort conscient de réduire les femmes à des ombres invisibles rôdant à l’arrière-plan de l’existence. Ce qui a débuté comme un symbole d’oppression est maintenant devenu une cause et une profession de foi vestimentaire que des femmes, particulièrement dans le monde Islamique, imposent de porter à d’autres femmes musulmanes si elles ne veulent pas être accusées d’être des mécréantes ou d’être indignes du mariage.

Puisque dans le monde islamique la plupart des femmes ne sont pas autorisées à travailler, leur réputation et leur honneur au sein de la communauté sera le facteur décisif dans leurs perspectives de mariage. Sur le marché du mariage, plus une femme respecte les pratiques islamiques plus sa valeur augmente. Une femme portant le Niqab est un désirable symbole d’obéissance et de complète soumission à sa religion et à ses enseignements, ce qui en fait la parfaite servante de l’homme. La plupart des femmes subiront plus de pressions des femmes que des hommes de leur famille pour leur faire porter le Niqab. De nos jours, avec la montée de l’islamisme dans le monde, les Niqab, Hijab, Burka ou voiles sont devenus pour les femmes musulmanes un symbole à la mode également arboré en Occident par les femmes musulmanes pour afficher leur fierté de leur héritage islamique.

Quand une femme se voit déniée de la moindre valeur par sa religion, comme c’est le cas avec l’Islam, elle s’accroche au moindre symbole qui lui vaudra le respect en tant que « bonne » femme dans sa société. Dans le monde arabe, il y a un dicton destiné aux femmes : "Allah Yustur Alaiki", puisse Allah couvrir ta honte ! Son existence telle que Dieu l’a créée est honteuse et doit être couverte, d’abord par un voile et ensuite par un époux. Le Niqab est la réponse à cette prière.

Darwish : Selon plusieurs hadiths, le corps de la femme est Awrah, le mot Arabe pour pudendum, les organes génitaux externes, et quelque chose de honteux, particulièrement pour la femme. Elle doit couvrir sa honte. Mais au lieu de civiliser l’homme et de l’élever au-dessus de son animalité en lui apprenant le contrôle et le respect du corps de la femme, l’Islam reporte le poids de la responsabilité de l’homme sur la femme. Ainsi donc, c’est la faute de la femme quand la lubricité incontrôlable de l’homme le fait pécher. La loi de la Charia islamique favorise l’homme au détriment de la femme en exigeant qu’elle couvre son corps pour le salut de l’homme. Pour l’école radicale Hambalo- Wahhabite, il faut même qu’elle porte un vêtement couvrant chaque pouce de son corps qui la fasse ressembler à un fantôme.

La musulmane dévote ne peut pas rejeter la charia parce que la rejeter revient à rejeter Allah lui-même. Sa solution pour obtenir respect et pouvoir dans la société est souvent “Si tu ne peux pas les battre, joins-toi à eux.” C’est ainsi que beaucoup de femmes musulmanes ont obtenu du pouvoir et du respect en devenant aussi radicales, si pas plus radicales, que les hommes et leur radicalisme est exprimé de la manière la plus frappante à travers leur habillement. En choisissant de porter un vêtement parfaitement déshumanisant et même effrayant, elle se prouve à elle-même et aux autres qu’elle a autant de valeur et qu’elle est aussi sainte que les épouses de Mahomet. Elle peut maintenant exiger le respect de la société musulmane pour son sacrifice.

Quant aux musulmanes qui, en Occident, choisissent de porter le Niqab sans avoir subi de pression familiale, je pense que ce sont des musulmanes militantes qui veulent dire à l’Occident qu’elles sont pour la charia. J’ai un jour demandé à une femme pourquoi elle portait le Niqab ? Elle m’a répondu c’est “ma façon de faire le djihad.” Alors que je visitais une mosquée au début des années 80, on nous a dit : “Ne vous assimilez en Amérique.” Et je crois que le Niqab est le défi ultime lancé aux libertés et à l’égalité des sexes de l’Occident.

Gutmann: Le Niqab me rappelle la forme de la tente bédouine, conçue pour la mobilité, l’intimité et la protection. C’est ainsi que, même quand elle marche dans la rue, la femme arabe traditionnelle reste confinée dans sa "maison".

Même dans la maison traditionnelle arabe, les femmes de la maison n’ont pas de contact avec les hommes de l’extérieur.

Ces derniers sont accueillis et reçus par les hommes de la maison dans une sorte de zone neutre, le Diwan, la pièce destinée à recevoir les invités, et les femmes n’y sont que des voix déformées provenant des lointains espaces "féminins" de la maison. En portant le Niqab quand elle s’aventure à l’extérieur, la femme arabe reste dans une extension de son espace domestique fermé qu’elle emmène avec elle.

Le Niqab fonctionne ainsi comme une sorte de système immunitaire qui maintient le monde interne, le domaine derrière le tissu, dans un état stable, prévisible. Même quand une femme arabe s’aventure à l’extérieur dans un monde caractérisé par le mouvement et le changement, elle emmène à l’intérieur de son Niqab une extension de son monde domestique stable.

La femme traditionnelle arabe ne contrôle pas grand chose. Il n’est pas surprenant que beaucoup d’entre elles apprécient le Niqab pour l’illusion de contrôle qu’il procure à celle qui le porte.

FP: C’est un peu comme la maladie du trouble obsessionnel compulsif (toc). Il paraît qu'un grand nombre de personnes qui souffrent terriblement de cette maladie le font néanmoins parce qu’au plus profond d’eux-mêmes ils effectuent quelque chose qui est “à eux.” Ils ont été si meurtris et leurs limites ont été si embrouillées sur un ou plusieurs domaines qu’ils ont développé leurs T.O.C. et même si cela leur fait beaucoup de mal, c’est “à eux”, la chose sur laquelle ils peuvent exercer leur contrôle. Ainsi par exemple, même avec d'autres maladies, disons l'anorexie : quand une femme anorexique se prive de nourriture, c’est elle-même qui s’affame et personne d’autre, c’est une affirmation d’indépendance et d’autonomie, quelque chose qu’elle n’a jamais eu avant dans un domaine vital pour elle, etc.).
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MessageSujet: suite   La haine sous le niqab Icon_minitimeJeu 17 Juil - 11:51

Kasem: Il est intéressant de noter qu’avant la
venue de l’Islam, les femmes d’Arabie jouissaient de beaucoup de
liberté et de l’égalité.

Feu le professeur Phillip K. Hitti
recense au moins deux femmes qui furent reines d’Arabie avant et
pendant la période babylonienne. Ce sont Shamsi et Telkhunu. Qui plus
est, il y a aussi eu Bilqis, la reine de Saba, une cité qui se serait
située dans le Sud de l’Arabie.

A cette époque et même jusqu’à
l’arrivée de l’Islam, les femmes ordinaires d’Arabie ne portaient aucun
voile (hijab) ni ne se couvraient pas le visage (niqab). Le voile des
femmes était strictement réservé aux femmes de la haute noblesse, comme
les familles royales, et aux gens particulièrement riches et célèbres.

La
première femme de Mahomet, Khadijah, était une femme d’affaire, la plus
riche femme d’Arabie. Il n’y a aucun indice permettant de suggérer que
de son vivant elle ait porté le voile sous l’une ou l’autre forme. Cela
vaut aussi pour les autres épouses de Mahomet jusqu’à ce que Mahomet
les force à se couvrir du niqab, officiellement sur ordre d’Allah via
quelques versets du Coran.

Alors pourquoi Mahomet a-t-il infligé
cette forme d’oppression vestimentaire aux femmes musulmanes ? Pour le
savoir, nous devons consulter les hadiths. La principale cause du
voilage des épouses de Mahomet et des femmes musulmanes en général est
enracinée dans le primitif système de latrines du désert d’Arabie.

Après
la mort de Khadijah, Mahomet a rapidement dilapidé la fortune que
Khadijah lui avait laissée. Il devint si pauvre qu’il pouvait à peine
subvenir à ses besoins. Quand il a émigré à Médine, lui et ses adeptes
étaient dans la misère. A cause de cette terrible pauvreté, Mahomet a
été obligé de loger ses épouses dans des logis où les
toilettes/sanitaires étaient très primitifs voire inexistant. Il
n’avait pas d’autre choix que de demander à ses femmes de se rendre sur
un terrain à proximité et d’y répondre à l’appel de la nature.

Dans
un hadith du Sahih Bukhari (1.4.149) nous lisons que Mahomet avait
permis à ses femmes de sortir dans le désert et de se cacher sous les
arbres et les buissons dans un coin isolé à ciel ouvert pour déféquer,
bien qu’il ait restreint cette permission aux heures de la nuit. En
clair ses épouses ne pouvaient sortir se soulager qu’à la nuit tombée
quand personne ne pouvait les voir.

Dans un autre hadith du
Sahih Bukhari (6.60.203) nous lisons qu’avoir des relations sexuelles
au grand air, à ce même endroit où les défécations avaient lieux, était
assez fréquent. En d’autres termes, ces endroits dans le désert où il y
avait des buissons et des palmiers étaient des lieux où de nombreuses
personnes qui n’avaient pas d’intimité chez elles se rendaient tant
pour se soulager que pour avoir des relations sexuelles. C’était
l’usage des bédouins arabes depuis la nuit des temps.

En tous cas, Omar, le second Calife de l’Islam pressait Mahomet de changer tout cela.

Conformément
aux instructions, les femmes de Mahomet commencèrent à se rendre de
nuit sur une plaine pour répondre à l’appel de la nature sans porter de
voile ni de vêtements couvrants. Omar croisait souvent ces dames et se
sentait gêné et mal à l’aise quand il les voyait répondre à l’appel de
la nature sur cette plaine sans protection pour leur intimité. Il
demanda à Mahomet de couvrir ses épouses avec des voiles chaque fois
qu’elles sortiraient pour faire leurs affaires sur le terrain la nuit.

Au
début, Mahomet ignora les plaintes d’Omar. Mais comme Omar continuait à
le harceler, Mahomet se tourna vers Allah pour Lui demander une
suggestion (puisqu’il n’avait pas d’argent pour résoudre ce problème de
toilettes). Allah s’empressa de faire descendre le verset sur le voile
(33:59)

Ce contexte du voilage et du “niqabage” démontre qu'il
n'y a aucune raison indiscutable d’imposer ce système infâme, misogyne
et barbare aux femmes musulmanes.

Aujourd’hui, nous constatons
que partout dans le monde cette barbare coutume bédouine du septième
siècle est revenue à la mode. Ne pouvant plus se contenter des femmes
musulmanes, on fait aussi pression sur les femmes infidèles pour
qu’elles se couvrent, parce que, selon les critères islamiques, ces
femmes infidèles qui ne portent pas le niqab islamique sont des
salopes, des putains et sont mûres pour le viol islamique par les
hommes musulmans.

Selon l’islam, les musulmans sont en guerre
perpétuelle contre les non musulmans. Partout où il y a ne serait-ce
qu’un bout d’Islam (même un seul musulman) il lui incombe de faire
respecter l’Islam dans la mesure de ses moyens. Cela signifie que selon
la loi islamique (Sharia), les femmes infidèles qui ne se plient pas au
code vestimentaire islamique sont les captives des musulmans vivant
dans le territoire infidèle. Dans la Hedaya (NDLR : la Guidance), le
code de loi Hanafite, nous lisons que l’homme musulman qui vit en terre
infidèle est autorisé à avoir sans restriction des relations sexuelles
avec les femmes non musulmanes sans avoir besoin de les épouser. Ceci
devrait expliquer pourquoi, dans le monde des infidèles, tant d’hommes
musulmans sont appréhendés pour avoir violé les « allumeuses », «
traînées » et « putains » des pays occidentaux. Elles méritaient de se
faire purifier par un viol islamique, comme diraient beaucoup de
musulmans.

La haine islamique pour les femmes occidentales qui
ne couvrent pas leurs corps de « tentes » islamiques ne connaît pas de
limite. En 2006, le Mufti d’Australie, le Cheikh Hilali considérait ces
femmes occidentales comme de la viande « pour les chats », c’est-à-dire
: ces femmes occidentales méritent d’être mangées (sexuellement) par
les hommes musulmans qui les croisent. Nous pouvons ne pas aimer ce que
le Mufti Hilali a dit mais il a parfaitement raison. L’Islam permet aux
hommes musulmans de violer les femmes non musulmanes qui ne couvrent
pas leur “viande”. En voici la preuve :

Dans le verset 33:59.
Allah dit : O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes
des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en
seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est
Pardonneur et Miséricordieux.

Le plus éminent des auteurs de tafsir (exégèses), bin Kathir commente ce verset :

Ici
Allah dit à son Messager de commander aux croyantes, particulièrement à
ses épouses et à ses filles, à cause de leur position honorable, de
ramener leurs Jibes (NDLR : djellaba ) sur leurs corps, de sorte
qu’elles se distinguent dans leur apparence des femmes de la Jahiliyyah
(les non musulmanes) et des esclaves. Le Jilbab (NDLR : djellaba ) est
un Rida', porté par dessus le Khimar (NDLR : tout ce qui couvre la
tête). C’était l’avis de Ibn Mas'ud, de 'Ubaydah, de Qatadah,
d’Al-Hasan Al-Basri, de Sa'id bin Jubayr, d’Ibrahim An-Nakha'i, de
'Ata' Al-Khurasani et d’autres. C’est comme le Izar employé
aujourd’hui. Al-Jawhari dit : "Le Jilbab est le fourreau. 'Ali bin Abi
Talhah rapporte que Ibn 'Abbas a dit que Allah a commandé aux femmes
croyantes de couvrir leur visage depuis le sommet de leur crane avec le
Jilbab en ne laissant voir qu’un seul œil quand elles ont besoin de
sortir de leurs maisons. Muhammad bin Sirin a dit, "J’ai interrogé
'Ubaydah As-Salmani à propos du Ayah : (ramener leurs Jalabib sur leurs
corps.) Il a couvert son visage et sa tête en ne laissant voir que son
oeil gauche.'' (Il est préférable qu’elles se présentent ainsi pour ne
pas être ennuyées) Cela veut dire que si elles le font, on saura que ce
sont des (femmes) libres et que ce ne sont ni des esclaves ni des
prostituées.

S’il vous plait, relisez encore une fois la dernière phrase :

[Si elles le font, on saura que ce sont des (femmes) libres et que ce ne sont ni des esclaves ni des prostituées —ibn Kathir]

L’explication de ibn Kathir signifie que :

Les musulmanes doivent toujours veiller à couvrir leur “chair” chaque fois qu’elles sortent.

Les femmes infidèles qui ne cachent pas leur “chair” dans le Jilbab et le Hijab sont soit des esclaves soit des prostituées.

Les Australiennes blanches qui ne s’habillent pas islamiquement sont donc des esclaves ou des prostituées.

En
Islam, les hommes musulmans ont le droit d’avoir sans restriction des
rapports sexuels avec leurs servantes et/ou leurs esclaves sexuelles.
Un musulman ne commet un viol que si et seulement si, il a des
relations sexuelles avec une musulmane en dehors des liens du mariage.
Imposer de force des relations sexuelles à une femme infidèle non
voilée ne constitue absolument pas un viol, islamiquement parlant.

La
conclusion naturelle est que les hommes musulmans sont complètement
libres de violer islamiquement ces femmes infidèles si ces prostituées
tombent entre les mains des musulmans.

J’ai cité le Coran et le
tafsir d’ibn Kathir pour dissiper les doutes que les non-musulmans
pourraient avoir sur la haine impénitente que l’Islam a pour les femmes
infidèles qui ne se soumettent pas aux spécifications islamiques du
code vestimentaire féminin.

Brigitte Gabriel a fourni de bonnes
raisons pour expliquer comment tant de femmes musulmanes sont mises
sous pression par les femmes dijhadistes pour se voiler. Beaucoup de
musulmans préfèrent épouser des musulmanes inclinant vers la religion
et, pour une femme, se voiler est la plus sûre manière de prouver sa
musulmanité. Ainsi donc, nous pouvons sans risque en conclure que
beaucoup de musulmanes portent à contrecœur cet inconfortable, hideux,
effrayant et potentiellement dangereux costume islamique juste pour se
trouver un bon mari. Pour nombre de musulmanes, porter le hijab et le
niqab est la plus sûre méthode pour attraper un “bon” mari musulman.

Nonie
Darwish a raison quant elle dit que l’Islam considère la femme comme un
objet de honte. Tout son corps, de la tête aux pieds est obscène,
pudenda, qu’il est nécessaire de couvrir chaque fois qu’elle s’aventure
à l’extérieur. Cette haine extrême des femmes est enracinée dans de
nombreux versets du Coran et dans de nombreux sahih (authentique)
ahadith qui qualifient les femmes de bestiales, mauvaises, pécheresses,
lascives et stupides. Pendant son dernier hajj, Mahomet a fait un
dernier sermon sur les femmes. Il a dit :

“O Peuple, il est
vrai que vous avez certains droits à l'égard de vos femmes, mais elles
aussi ont des droits sur vous. Et c’est votre droit qu’elles ne
fréquentent pas des gens que vous n’approuvez pas, et qu’elles ne
commettent aucune indécence (fahishah). Si elles le font, alors Dieu vous permet de les enfermer dans leurs chambres et de les battre,
mais pas trop severement. Si elles s’abstiennent [du mal], alors à
elles appartient le droit d'être nourries et habillées convenablement
(bi’l-maruf – selon la coutume). Traitez bien les femmes, car elles
sont [comme] des captives impuissantes (‘awan) avec
vous et ne possèdent rien pour elles-même. Vous les avez prises comme
un dépôt de Dieu et la jouissance de leurs personnes vous est licite
par une permission de Dieu, Raisonnez bien, donc, ô peuple, et
comprenez bien les mots que je vous transmets, O peuple. J’ai transmis
le Message, j'ai laissé parmi vous ce qui, si vous y tenez fermement,
vous préservera de l'égarement : c’est le Livre de Dieu et la sunnah de
Son Prophète. Ecoutez mes paroles, O Peuple, parce que j’ai transmis le
message et [l’ai] compris. Tenez pour certain que chaque musulman est
un frère pour le musulman, et tous les musulmans sont frères en
religion. Vous savez que les Musulmans sont frères. Un Musulman n'a
droit qu'à la part des biens de son frère qu'il lui cède de plein gré,
Ne soyez pas injustes envers vous-même. O Dieu, Ai-je bien transmis le
message?” On [m’] a rapporté que le peuple a dit : “O Dieu, oui.” Et le
Messager de Dieu a dit : “Sois témoin Ô Dieu,..” (Tabari, vol.9,
pp.112-114).
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MessageSujet: Re: La haine sous le niqab   La haine sous le niqab Icon_minitimeJeu 17 Juil - 11:52

Chesler: je suis bien de l’avis de
Kobrin qu’une société de la honte et de l’honneur impose que les femmes
soient endoctrinées à avoir honte de leur nature et à s’envelopper pour
aider les hommes à éviter la tentation.

Puis-je toutefois
suggérer que cette tendance existe aussi chez les Juifs, surtout chez
les extrémistes, Juifs Orthodoxes(rejetant la modernité). Leur
mini-version de la femme est que les femmes de ces Orthodoxes rejetant
la modernité sont censées être invisibles à la synagogue, cachées
derrière une mehitza (barrière, écran, grillage); ne pas participer ou
alors en silence au service religieux et s’habiller très pudiquement,
tout cela pour ne pas tenter les hommes. Mais une islamisation semble
être en cours dans certains quartiers de la Jérusalem juive. Récemment,
des femmes ont été agressées parce qu’elles refusaient de s’asseoir à
des places séparées à l’arrière du bus ; des femmes pourtant déjà
vêtues très pudiquement ont été agressées parce que leur tenue n’était
pas encore jugée suffisamment pudique ; les femmes juives n’ont
toujours pas le droit de faire une lecture de la Torah en groupe dans
le calme mais à voix haute devant le Mur des Lamentations ; et il y a
eu le cas d’une une secte dont les hommes qui la dirigeaient exigeaient
que les femmes juives s’enveloppent dans des burqas et permettent aux
chefs de la secte d'instituer la pédophilie comme une forme d'éducation
des enfants.

Kobrin a raison de considérer que les femmes
musulmanes sont terrifiées à l’idée d’être assassinées au cours d’un
crime d’honneur et adhérèrent avec zèle à un code vestimentaire
dégradant.

Je suis d’accord avec Gabriel (que j’ai précédemment citée à ce sujet dans The Death of Feminism),
à savoir que très littéralement les femmes musulmanes arabes "couvrent
leur honte." On les rend honteuses de leurs corps de femmes, de leur
sexe, de leur essence. Et pourtant, les femmes vont encore plus loin.
Tout comme les hommes, non seulement les femmes intériorisent leur
honte mais elles l’infligent aux autres femmes, elles maintiennent les
autres femmes dans la norme et la soumission. Ou commèrent contre
d’autres et les calomnient jusqu’à ce que les hommes soient forcés de
tuer la femme ciblée pour préserver "l’honneur."

Je suis
d’accord avec Darwish que les femmes voilées sont punies pour la
lubricité masculine et que ces femmes, exactement comme les femmes
battues, croient que l’obéissance à un code vestimentaire leur vaudra
le respect.

Evidemment, il s’agit d’une fausse impression de
pouvoir et de contrôle. Je partage le point de vue de Darwish pour qui
le niqab est une "forme de djihad." Je déplore que les occidentaux, y
compris les libéraux, gauchistes et féministes refusent absolument de
le comprendre et considèrent au contraire le voile (foulard, niqab)
comme un choix personnel et religieux que l’Occident doit tolérer s’il
veut être conforme à ses propres principes.

Je suis d’accord
avec Gutmann que les femmes voilées, bâchées, burqaïsées sont comme des
"prisons ambulantes" et que la soumission à ce code vestimentaire ne
donne aux femmes qu’une illusion de contrôle sur leur vie.

Cependant,
je dois souligner que des femmes non voilées, non burqaïsées sont
harcelées sexuellement dans les rues ; en Iran et en Afghanistan, elles
sont arrêtées, battues et cela peut aller jusqu’à être tuées. Cela se
passe aussi en Europe, en Amerique et en Australie. (des jeunes filles
et des femmes sont menacées, battues, et assassinées au cours de crimes
d’honneur pour avoir refusé de porter le niqab ou le foulard).

Récemment,
au Caire, il y a un an ou deux, après le Ramadan, un groupe d’un
millier d’hommes se sont livrés à une "émeute sexuelle" et ont
déshabillé et tenté de violer des femmes non voilées ou partiellement
voilées. Toutefois, dans leur frénésie de lynchage, ils ont aussi
agressé des femmes complètement voilées.

Porter le niqab ne garantit donc pas d’être à l’abri des émeutiers et des prédateurs mâles.

J’ai
trouvé très intéressantes les explications de Kasem sur le lien entre
le caractère primitif du système de latrines à l’époque de Mahomet et
l’ordre qu’il a, en conséquence, donné à ses femmes de se voiler. Je me
demande si ces faits sont bien connus ou s’ils sont controversés.

Il
est totalement correct quant à la licence sexuelle donnée aux hommes
musulmans envers les femmes non voilées. Paradoxalement, la femme
"libre" est celle qui se soumet à l’Islam et au niqab. Toutes les
autres femmes sont des "traînées" ou des "putains" et peuvent être
violées à volonté.

Une fois encore, je désespère que les
occidentaux le comprennent un jour. Evidemment tous les musulmans ne
violent pas des infidèles et ne précipitent pas des avions sur le World Trade Center
mais la plupart des musulmans, à commencer par les dirigeants
musulmans, ne condamnent pas ouvertement ces actes, pas plus qu’ils ne
les combattent ouvertement d’ailleurs. Seule une poignée le fait.

Kobrin:
Je veux souligner l’importante analogie avec les TOC et l’anorexie que
vous avez tracée, Jamie. Vous avez parfaitement raison. Le niqab a des
avantages illusoires et des inconvénients concrets – les femmes
attribuent une signification compensatoire à un accoutrement qu’elles
n’ont pas d’autre choix que de porter. Elles essaient d’en tirer le
meilleur parti mais cela revient à un prix psychologique considérable :
la soumission et le maintien à l’état dissocié. Le rôle psychologique
du niqab facilite le processus permanent de lavage de cerveaux. Oui,
les femmes peuvent se cacher derrière le voile et en tirer un sentiment
de puissance comme David Gutmann le souligne, mais ce n’est qu’une
illusion de puissance parce que dans une société où vous vivez sous la
menace d’une épée de Damoclès, vous devez vivre dans le déni pour
continuer à mener votre vie quotidienne.

Cependant, au fur et à
mesure qu’une femme se sent plus forte, petit à petit elle tente de
maîtriser les effets cumulés de ses traumatismes chroniques et commence
à se débattre contre les griffes du niqab et même se mettre derrière un
volant et à commencer à conduire en Arabie Saoudite. Quand on a enduré
tant de traumatismes, on doit passer par un long processus avant de
pouvoir se débarrasser des liens malsains avec l’objet de persécution
oppressif dont on est devenu dépendant – que ce soit un TOC, l’anorexie
ou un niqab. Chaque chose en son temps mais cela prend énormément de
temps ; il n’y a pas de solution miracle.

Le terrorisme est très
mal compris. J’agrée de tout cœur avec Phyllis Chesler que nous
constatons que cette agressivité envers les femmes se diffuse même dans
la société Israélienne juive. La violence islamique djihadiste
influence aussi les autres cultures parce qu’elle est devenue globale
et que son agression nourrit l’agression. Cela doit être tué dans
l'oeuf. C'est pour cela aussi que des limites doivent constamment être
posées. Le Niqabage n’est rien d’autre que de l’intimidation. Il ne
peut être toléré, même en Arabie Saoudite.

Brigitte Gabriel
souligne la très concrète nature problématique d’un tel accoutrement,
qui littéralement recouvre ce qui est désigné comme un objet de honte.
Le terrorisme est un comportement concret et littéral. Il implique
aussi toujours la projection. Les hommes nous disent à travers ce très
révélateur message non verbal du niqab qu’ils sont terrifiés par la
femme et qu’ils se sentent complètement insuffisants et émasculés,
c’est pour cela que l’homme musulman doit violer les femmes, les
infidèles comme les siennes. Pathétiquement, ils ne connaissent pas
d’autre façon de se comporter avec une femme.

Via le Coran et
les Hadiths, Abdul Kasem a brossé un très important tableau de
l’historique de la naissance du niqab. En tant que psychanalyste, le
fait que ce soit lié à une histoire de latrines ne m’étonne pas car
cela nous ramène au sadomasochisme anal du terrorisme et à l’obsession
perverse du corps. C’est la pornographie muette du terrorisme. Les
hommes sont très confus quant à leur identité sexuelle. Ils ne savent
pas comment se comporter sainement avec l’autre – c’est lié à leur
culture mais c’est violent.

L’autre jour, je suis allée dans un
petit magasin local ici à Saint-Paul [NDLR :Minneapolis] et je me suis
retrouvée face à une Somalienne en niqab en train de travailler dur
dans cette boutique. Croyez-moi, ce n’est pas leur tradition mais pour
toute une série de raison elle l’a adopté, signalant non verbalement
son djihad personnel ainsi que Nonie Darwish l’a dit. Mais exactement
comme pour l’affaire des chauffeurs de taxis refusant de transporter de
l’alcool et le pataquès des « flying imams » ici dans les Twin Cities
[NDLR :Minneapolis-Saint Paul ], j’ai appris qu’il s’agit d’un
djihadisme inspiré par les Arabes et les Frères Musulmans qui
intimident et entraînent ceux qui se sentent inférieurs dans la
hiérarchie de l’Islam et cherchent désespérément à se faire accepter.
Les Arabes enveniment la situation. Il faudra beaucoup de temps pour
amener un changement mais ce n’est pas impossible, nous devons
fermement mettre le holà à ce genre d’agression et de violence et ne
pas céder aux intimidations.

FP: Merci Dr
Kobrin, je suis un peu intrigué par votre référence au “ sadomasochisme
anal du terrorisme.” Pouvez-vous développer un peu cela ?

Kobrin:
J’emploie le terme sadomasochisme anal dans un sens plus métaphorique.
Mon point de vue est qu’il s’agit fondamentalement d’une société de la
rétention anale qui mène à la privation et à l’autopunition, lesquelles
se transforment ensuite en un déchaînement d’agressivité envers ceux
qui ont ce qu’ils n’ont pas. Cela trahit une jalousie primaire de la
Liberté et de la Démocratie. Ils agressent ceux qu’ils envient. Le
thème de l’analité émerge de concert avec celui de la soumission dans
une partie du monde où les petits garçons sont violés analement, une
cruelle façon d’apprendre ce qu’est la virilité. J’ajouterai cela à cet
environnement de rétention, une fixation liée au sadomasochisme. Le
niqab trahit une fixation sur le corps de la femme. Il est
“pornographique” en ce sens qu’il stimule un éros pervers envers la
sexualité féminine. J’ai commencé mes observations en citant les
racines Sémitiques communes en Hébreu et en Arabe de ce qui tourne
autour de la femme, bien qu’il y ait dans le Judaïsme des poches de
clanisme patriarcal ultra-orthodoxe où la femme est asservie,
globalement le Judaïsme s’est modernisé et adapté. Cela n’a pas été le
cas de l’Islam Wahhabite qui est resté bloqué dans un regrettable mode
d’envie et de destruction.

Gabriel : Le Dr
Kobrin a soulevé un point intéressant quand elle à dit que l’Islam est
une société dans laquelle “ils agressent ceux qu’ils envient.” Je pense
aussi que les attaques sont perpétrées contre les “ennemis de l’Islam”,
ennemis qu’ils voient comme des individus qui ne se laisseront pas
contrôler par la théologie Islamique. La vue d’une femme dans un niqab
est sexuellement stimulante pour l’homme musulman car cela représente
une forme de contrôle machiste de la femme musulmane. Les traits du
machisme et de la dominance islamique sont typiques de la culture
islamique qui donne au male musulman la permission d’exercer le pouvoir
et l’autorité sur les femmes musulmanes. La sexualité est contrôlée par
le mâle musulman.

Le niqab est aussi le symbole du contrôle exercé par les hommes musulmans, de leur autorité au niveau de leurs familles et de la population musulmane du monde. Si l’Islam pouvait survivre sans les femmes, ils les élimineraient entièrement de leur société. Le niqab rappelle à la musulmane que son rôle dans la société islamique est d’être soumise à l’homme musulman et de procréer pour assurer la continuité et l’avenir de l’Islam.

Les sociétés islamiques sont suffoquées par les entraves à l’esprit et à la
réflexion humaine. La théologie islamique est dominée par le machisme,
la dominance, l’intolérance, la soumission et la violence envers
quiconque n’est pas d’accord avec les principes de loi de l’Islam. Le
niqab est un symbole constant et visible de tout cela.
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MessageSujet: Re: La haine sous le niqab   La haine sous le niqab Icon_minitimeJeu 17 Juil - 11:53

Darwish:
J’agrée en tous points avec les vues exprimées par M. Kasem quant aux
liens entre les Hadiths et l’environnement physique et culturel de
l’Arabie, ce désert où la vue porte loin et où les femmes devaient
employer leurs vêtements comme une sorte de bouclier leur assurant une
certaine forme d’intimité à une époque où les salles de bains modernes
n’existaient pas. La description de Chesler de ces femmes cancanant et
en rivalité avec les autres est également très juste quand elle dit
qu’“elles commèrent contre d’autres et les calomnient jusqu’à ce que
les hommes soient forcés de tuer la femme ciblée pour préserver
"l’honneur." Très souvent ce sont les femmes qui forcent les autres
femmes à se conformer au code vestimentaire islamique par une attitude
« je suis plus pieuse que toi ». Les femmes musulmanes se déchirent
souvent entre-elles au lieu de se soutenir et de se tenir côte à côte
pour dire non au Niqab. C’est l’une des raisons pour lesquelles il n’y
a pas de mouvement féministe fort chez les femmes musulmanes. Les
femmes musulmanes sont trop occupées à se conformer aux prescriptions
les plus extrêmes de l’Islam dans l’espoir de réfuter les nombreux
hadiths qui les décrivent comme peu fiables, inférieures ou «
déficientes en intelligence et en religion’. Le niqab est un moyen de
prouver que les hadiths négatifs se trompent. C’est la façon de la
femme musulmane de dire : “oui les femmes peuvent être déficientes ou
inférieures aux hommes mais pas moi. “

La description de la
mentalité par le Dr Kobrin : “ Cela trahit une jalousie primaire de la
Liberté et de la Démocratie. Ils agressent ceux qu’ils envient ” est
tellement vraie et s’applique à de nombreuses facettes de la mentalité
musulmane. Au lieu de respecter les différences des autres cultures, la
culture musulmane se sent gravement menacée par elles. Ils veulent
détruire toute forme d’opposition. La Démocratie occidentale est un
perpétuel rappel de ce que les valeurs occidentales ont produit une
société plus prospère et des relations homme /femme plus harmonieuses.

Les
autres cultures sont censées se conformer aux normes musulmanes et
quand cela n’est pas le cas, les Musulmans peuvent devenir furieux et
hostiles. C’est comme un végétarien qui s’offense et se choque quand
les autres mangent de la viande. Les standards musulmans,
vestimentaires et autres, ont besoin de la menace, de la peur et de la
pression pour s’imposer et la Liberté de choix occidentale est vécue
comme une grave menace. Les musulmans ont terriblement peur de voir
disparaître leurs traditions islamiques extrêmes si on les laisse au
libre choix des gens.

Je ne peux même pas m’imaginer à quel
point il doit être incommode de porter un Niqab toute la journée,
surtout pour les femmes qui le font par choix en Occident. La femme est
privée de la caresse du soleil sur sa peau et du vent soufflant dans
ses cheveux tout en regardant le monde à travers un petit trou. Par son
choix du Niqab, elle dit au monde : “Je suis un morceau de viande et je
suis responsable de la lubricité des hommes et je dois supporter tout
çà pour le salut des hommes, pour qu’ils ne commettent pas de péché en
regardant mon corps.” Quel sacrifice ! Elle doit avaler la couleuvre,
supporter l’attention que le Niqab attire, particulièrement les figures
choquées des enfants. Elles représentent l’exact opposé de ce pour quoi
les femmes américaines luttent. C’est le mouvement antiféministe ultime
et en plus il est mené par des femmes. Paradoxalement, les féministes
américaines sont compréhensives.

Gutmann: La
signification particulière du Niqab mise à part, pourquoi y a t’il tant
de tumulte en Europe, au Royaume-Uni et en Amérique du Nord autour du
code vestimentaire et des institutions islamiques ?

Pour ce qui
concerne le vêtement, il y a une agitation permanente quant au port du
voile en classe, du Tchador et du Niqab au travail et dans la rue et on
exige des cours de gym et des vestiaires séparés pour les écolières
musulmanes. Pour ce qui concerne les institutions, il y a beaucoup de
pressions, particulièrement en Grande-Bretagne, pour faire passer les
familles musulmanes sous la coupe de la Charia.

Notez-bien que
toutes ces controverses ont trait à la manière dont les femmes
musulmanes doivent s’habiller, à la dissimulation de leur chair nue aux
yeux des infidèles et à la réglementation de leur situation conjugale.

Dit
crûment, ces tempêtes dans un verre d’eau ont toutes pour objet le
contrôle de la sexualité des femmes musulmanes de la diaspora dans le
climat libéral des pays infidèles.

Le Dr Kobrin aurait son mot à
dire sur tout ceci mais, quelle qu’en soit la cause, la peur de la
sexualité féminine est intense et profondément enracinée chez les
hommes arabes. C’est le pendant de la honte de la femme, une honte si
énorme que les villageoises se soumettront à d’atroces et dangereuses
clitoridectomies visant à effacer leur plaisir sexuel et leur désir.

Comme
l’anthropologue israélien Raphael Patai le pose dans son étude
classique "The Arab Mind", "les femmes sont considérées comme des
animaux, hyper sexuées et voulant avoir des relations sexuelles avec
n’importe quel homme." Cette phobie islamique de la sexualité féminine
n’est pas une conséquence de la modernité mais a une longue histoire :
dans la version non expurgée des Mille et un nuits, une histoire
typique raconte comment un noble et beau prince, marié à une belle et
aimante princesse, quitte son palais pour une mission. Dés qu’il a
passé le seuil, sa princesse s’empresse de copuler avec un esclave
noir, sale et laid, mais bien membré. Le message est clair: les femmes
ont un appétit sexuel incontrôlable et insatiable qui se portera sur
n’importe quel objet, même le plus inapproprié.

En occident, les
émigrés musulmans veulent profiter du meilleur niveau de vie et des
libertés politiques mais ne veulent pas que leurs femmes soient
libérées comme eux. Dans leur esprit, la libération sociopolitique de
la femme finira par entraîner sa terrifiante libération sexuelle et
l’avènement de la femme sexuellement omnivore.

Par conséquent,
pour le confort et la sécurité psychologique du mâle musulman, les
leaders islamiques veulent transformer les usages et la législation des
pays hôtes pour que le contrôle patriarcal sur les femmes soit maintenu
dans des sociétés égalitaires et démocratiques. Le mouvement Islamique
exige en effet que les sociétés libérales détricotent leurs lois et
leurs institutions pour créer ou recréer l’environnement social
d’intense répression sexuelle que les "patriarches" ont quitté quand
ils ont immigré en Occident.

Ils commencent enfin à se heurter à
une opposition : des gouvernements occidentaux qui refusent de jouer
les Dhimmis et de courageuses femmes (d’origine) islamique comme Nonie
Darwish et Ayaan Hirsi Ali qui veulent répandre les nouvelles libertés
qu’elles ont trouvées en Occident. Les conflits qui naissent à la fois
entre le leadership islamique et leurs hôtes occidentaux, entre ce même
leadership et leurs propres femmes et entre les Arabes libéraux et les
traditionalistes éclipseront les actuelles escarmouches sur le Niqab.
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MessageSujet: Re: La haine sous le niqab   La haine sous le niqab Icon_minitimeJeu 17 Juil - 11:54

Kasem:
Le Dr Chesler mentionne qu’une petite minorité de Juifs pratique le
hijab/niqab pour leurs femmes. Si c’est le cas, nous devons également
condamner cette hijabisation des femmes juives. Voiler une femme contre
sa volonté pour des raisons religieuses est totalement inacceptable et
va à l’encontre du droit fondamental de la femme de choisir comment
s’habiller. Si Allah/Dieu avait vraiment voulu que les femmes soient
hijabisées/niqabisées, alors pourquoi les fait-il naître nues ? A la
naissance le tout-puissant Allah pourrait facilement couvrir leurs
parties intimes d’un hijab.

Il est vrai que certaines femmes
musulmanes se font les auxiliaires de l’hijabisation forcée. Comme
précédemment mentionné, c’est d’abord du à la peur et à l’intimidation.
Il y a même quelques intellectuelles musulmanes qui exaltent les
prétendues vertus du hijab/niqab et incitent les autres femmes à
adopter ce code vestimentaire islamique. J’ai apprécié le commentaire
de Darwish quand elle écrit : “Très souvent ce sont les femmes qui
forcent les autres femmes à se conformer au code vestimentaire
islamique par une attitude « je suis plus pieuse que toi ». Les femmes
musulmanes se déchirent souvent entre-elles au lieu de se soutenir et
de se tenir côte à côte pour dire non au Niqab. C’est l’une des raisons
pour lesquelles il n’y a pas de mouvement féministe fort chez les
femmes musulmanes.”

Il ressort de ses commentaires que les
femmes musulmanes sont leurs pires ennemies quand il est question de
faire face à la niqabisation.Il est exact que, pour ce que j’en ai été
témoin, les voix les plus virulentes contre l’hijabisation viennent des
hommes. Il est ironique que se soient des hommes qui doivent se battre
pour les droits des femmes musulmanes pendant que ces femmes musulmanes
se soumettent tranquillement aux exigences draconiennes d’un Islam en
rage.

Darwish mentionne également les exigences des Islamistes
en vue d’imposer le hijab aux femmes non musulmanes. Cela se passe déjà
dans des endroits comme l’Australie où les imams des mosquées
recommandent aux femmes infidèles de se couvrir. Etonnamment, nous
n’entendons que de très faibles protestations des femmes non musulmanes
et aucunes de la part des groupes pour les droits de la femme.

Le
Dr Kobrin écrit : “Les hommes nous disent à travers ce très révélateur
message non verbal du niqab qu’ils sont terrifiés par la femme et
qu’ils se sentent complètement insuffisants et émasculés, c’est pour
cela que l’homme musulman doit violer les femmes, les infidèles comme
les siennes. Pathétiquement, ils ne connaissent pas d’autre façon de se
comporter avec une femme.”

C’est un commentaire important. Le
désir de sexe de la femme est aussi fort que celui de l’homme, si pas
plus. Dans les jeux de l’amour, les femmes peuvent généralement
facilement surpasser les hommes en termes de durée, d’excitation, de
répétition, de style et d’invention. En général, pour ce qui concerne
le sexe une femme est plus audacieuse, sensuelle, exigeante et aimante
qu’un homme. Peut-être est-ce pour réprimer ce si puissant besoin de
sexe des femmes et par peur de perdre leur contrôle sur le sexe que les
hommes musulmans pensent à les cacher sous le voile.

Une fois
encore nous devons nous demander pourquoi les musulmanes doivent être
contraintes de supprimer leurs besoins naturels de sexe et d’intimité
avec les hommes, mariés ou non. Dans l’Islam ? Le sexe en dehors du
mariage est haram — punis de peines sévères. Pourtant, pour l’homme
musulman, avoir des relations sexuelles avec des femmes infidèles n’est
pas une infraction. Alors, pourquoi la femme musulmane doit-elle être
empêchée en faire autant ? C’est là qu’est l’injustice.

Brigitte
Gabriel se fait aussi l’écho des idées postulées par le Dr Kobrin. Je
suis d’accord avec elle que le niqab est un symbole du contrôle total
que les hommes musulmans établissent sur le corps, les sentiments et la
sexualité [des femmes].

Gutmann est d’avis que l’hijabisation
des musulmanes vivant dans les pays occidentaux à pour but d’empêcher
les hommes infidèles de les toucher et d’avoir des relations intimes
avec elles. C’est une bonne observation. J’irai même plus loin en
disant que cette attitude est particulièrement répandue chez les hommes
du Proche/Moyen-Orient d’origine arabe. Notez bien que ces hommes n’ont
aucun scrupule à avoir des relations sexuelles avec des femmes
infidèles mais ils ne tolèreront jamais que des infidèles aient des
relations sexuelles avec des femmes arabes. Il y a des cas où des
hommes arabes ont assassiné des occidentaux infidèles parce qu’ils
avaient eu des relations sexuelles avec des femmes arabes hijabisées.
Le message est parfaitement clair: l’hijabisation vise à éviter que les
musulmanes sympathisent/couchent avec des hommes infidèles. C’est ainsi
qu’en plus de strictement réprimer la sexualité de la femme musulmane,
le hijab/niqab vise également à établir une barrière permanente entre
la musulmane et l’homme infidèle. Comme je l’ai déjà dit, remarquez à
nouveau le deux poids, deux mesures : les hommes musulmans ont le droit
d’avoir des relations sexuelles avec les femmes infidèles mais les
femmes musulmanes n’ont pas ce privilège.

J’ai précédemment
mentionné que les dernières instructions de Mahomet aux hommes
musulmans étaient de battre les femmes et de les traiter comme des
animaux domestiques. Le hijab/niqab de la femme musulmane reflète
parfaitement cet asservissement des femmes aux ordres de Mahomet. Le
hijab/niqab est une laisse pour femme, exactement comme pour un chien
domestiqué. Une femme musulmane hijabisée ne vaut pas mieux qu’un chien
de compagnie.

Chesler: d’abord, j’adore la
connexion que fait Kobrin entre le voilage lié aux latrines à l’époque
de Mahomet et la dimension anale-sadique-érotique des kamikazes
islamistes. C’est aussi assez hilarant. A ce propos, l’agression
indirecte qui caractérise le comportement femme-femme est universel et
existe parmi les femmes de toutes les ethnies, classes et pays. Toutes
les femmes collaborent quand il s’agit de rejeter et de dénigrer
d’autres femmes, les conséquences sont souvent mortelles. J’en ai
traité tout au long de mon livre "Woman's Inhumanity to Woman."
Je suis d’accord avec Kobrin qu’il est crucial que nous posions des
limites et des garde-fous là où l’on observe des comportements
djihadistes ségrégationnistes, surtout quand la différence culturelle
est une forme d’apartheid sexuel qui discrimine les femmes.

Je
suis à la fois d’accord et en désaccord avec Darwish. Elle a raison :
de nos jours, la seule voie vers le "succès", si j’ose dire, pour les
femmes musulmanes arabes est d’adhérer à leur propre invisibilité et
subordination—et pourtant, certaines des plus courageuses féministes du
monde nous viennent du monde islamique. Je pense aux féministes
iraniennes qui continuent à manifester malgré de terribles menaces et
des représailles encore plus terribles ; et à toutes ces féministes
musulmanes, arabes et ex-musulmanes qui parlent en Orient et en
Occident. Hélas, dans le monde islamique le féminisme n’évolue pas
comme il l’a fait à la fin du XIXième et au début du XXième siècle.
C’est quelque chose dont Darwish et moi nous avons discuté et que nous
déplorons.

Gutmann a raison à propos de la peur que l’homme
musulman éprouve envers la sexualité féminine et de son désir de
paraître la maîtriser ouvertement et ostensiblement, d’avoir la
certitude que tous les enfants de sa femme ont bien étés engendrés par
lui et pourtant les choses sont aussi plus compliquées que cela.
Beaucoup d’hommes arabes et musulmans sont rebutés par les femmes et
préfèrent les amours hommes-garçons ou hommes-hommes. Comme c’est un
tabou, c’est nié. J’ai appris que beaucoup d'hommes musulmans violent
leurs épouses analement aussi bien que vaginalement parce que c’est une
méthode de contrôle des naissances, un acte de sadisme ou encore
quelque chose qui est considérée comme "normale" par des hommes qui
sont depuis longtemps réprimés sexuellement et qui n’ont pas la
permission de connaître les femmes d'une manière amicale ou normale.
Les cours pour apprendre à satisfaire sexuellement son épouse n’ont pas
encore droit à l’existence dans le monde islamique. Il y a quand même
de très nombreuses exceptions individuelles dans cette région.

Permettez-moi
de faire une observation que personne n’a vraiment abordée. Tout en
convenant les niqab/hijab sont des proclamations ostensibles du djihad,
je crois également que certaines femmes musulmanes considèrent vraiment
cet accoutrement comme une obligation religieuse et comme un moyen
d’éviter d’être harcelée dans la rue, de ne pas perdre sa réputation et
d’échapper à un crime d’honneur éventuel. Néanmoins, nous autres
occidentaux, nous n’avons pas le droit de considérer la soumission
forcée de la femme comme un libre choix religieux. S'il n'y avait
aucune guerre djihadiste menée contre les infidèles et les femmes ; si
les musulmans pouvaient se convertir à une autre religion sans crainte
ou tout simplement cesser de pratiquer l’islam sans risquer la mort, si
c’était vraiment le cas, alors j’aurais peut-être un autre point de vue
sur ces femmes qui choisissent librement de porter le hijab.
Je doute avoir jamais un point de vue différent au sujet du niqab ou de la burqas.

FP: Dr Nancy Kobrin, Abul Kasem, Nonie Darwish, Brigitte Gabriel, Dr David
Gutmann et Dr Phyllis Chesler, merci d’avoir participé au Symposium
Frontpage.
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MessageSujet: Re: La haine sous le niqab   La haine sous le niqab Icon_minitimeMer 3 Fév - 10:45

bonjour!
si je poste cet article ,c'est pour vous faire réfléchir , pour ma part , j'ai toujours craint que sous ce voile , il n'y ait une femme en souffrance! et vous ?
Lettre à celles qui portent volontairement la burqa, par Elizabeth Badinter






Lettre à celles qui portent volontairement la burqa - Par Elizabeth Badinter -

Parue dans le Nouvel Observateur 9-15 juillet 2009





Après
que les plus hautes autorités religieuses musulmanes ont déclaré que
les vêtements qui couvrent la totalité du corps et du visage ne
relèvent pas du commandement religieux mais de la tradition, wahhabite
(Arabie Saoudite) pour l'un, pachtoune (Afghanistan, Pakistant) pour
l'autre, allez-vous continuer à cacher l'intégralité de votre visage ?




Ainsi
dissimulée au regard d'autrui, vous devez bien vous rendre compte que
vous suscitez la défiance et la peur, des enfants comme des adultes.




Sommes-nous
à ce point méprisables et impurs à vos yeux pour que vous vous nous
refusiez tout contact, toute relation, et jusqu'à la connivence d'un
sourire ?




Dans
une démocratie moderne, où l'on tente d'instaurer transparence et
égalité des sexes, vous nous signifiez brutalement que tout ceci n'est
pas votre affaire, que les relations avec les autres ne vous concernent
pas et que nos combats ne sont pas les vôtres
.
Alors
je m'interroge : pourquoi ne pas gagner les terres saoudiennes ou
afghanes où nul ne vous demandera de montrer votre visage, où vos
filles seront voilées à leur tour, où votre époux pourra être polygame
et vous répudier quand bon lui semble ?




En
vérité, vous utilisez les libertés démocratiques pour les retourner
contre la démocratie. Subversion, provocation ou ignorance, le scandale
est moins l'offense de votre rejet que la gifle que vous adressez à
toutes vos sœurs opprimées qui elles, risquent la mort pour jouir enfin
des libertés que vous méprisez.






C'est aujourd'hui votre choix, mais qui sait si demain vous ne serez pas heureuse de pouvoir en changer.



Elles ne le peuvent pas ... Pensez y
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MessageSujet: Re: La haine sous le niqab   La haine sous le niqab Icon_minitime

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La haine sous le niqab
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